17 Juillet 2013 Putain c’est quoi cet hôtel ! La

17 Juillet 2013

Putain c’est quoi cet hôtel ! La bamboula de 3h30à 6h00 dans la rue. Y’a un rade juste en bas sous notre fenêtre et les fêtards éméchés s’en donnent à cœur joie. Ca crient, ça chantent, ça parlent fort sous un fond sonore boumboum. Y’a même une nana complétement pétée qui insulte je ne sais qui  dans la langue locale…On referme un œil juste une heure pour se lever à 7heure. Ce matin nous visitons l’Alhambra. L’ouverture à la fraiche est à 8h30.

Nous prenons la navette en centre-ville qui nous mène à la billetterie sur le site de l’Alhambra. Pour le moment tout va bien. Nous avons le numéro de notre réservation de billet et la carte bleue ayant servie à payer. La brave dame derrière son hygiaphone nous tend nos trois billets. Elle encercle sans rien dire un horaire 8heure30minutes. Là,  les choses vont se compliquer sérieusement. Cet horaire encerclé impose une heure de visite impérative du palais des Nasrides pour éviter les bousculades. N’ayant pas compris cette organisation nous nous rendons immédiatement dans les bâtiments Généralife à l’opposé et flânant en chemin à travers les jardins et fontaines magnifiques.

Dans chaque entrée de bâtiments un contrôle des billets est fait. Notre premier contrôleur nous indique que nous devons nous rendre de toute urgence dans le palais des Nasrides sous peine de ne pas pouvoir y entrer. En feuilletant le routard nous avons une heure pour nous y rendre à partir de 8h30. Il est 9heure et le palais est à 800metres bon poids. Nous v’là parti dans l’autre sens au pas de course. Nous arrivons transpirant sur les lieux ou une file d’attente de client comme nous,  avide de culture, font le pied de grue sur déjà 100metres. Un homme fait passer les touristes au compte goute… Le voici qui s’agite. Il nous semble, à tort, qu’il demande de voir les billets de 8h30 pour les faire passer leur porteur en priorité. Il est 9h20. Nous quittons la file plein d’espoir pour lui montrer nos sésames… Il nous envoie sur les roses. On retourne à la case départ, piteux, plus cinquante mètres de queue en plus…

Enfin nous passons le premier filtre du Monsieur. Deuxième filtre avec contrôle des billets avec rayons laser. Le billet gratuit de Margot passe. Les notre payant non. Impossible de faire tourner la porte automatique. Les deux braves femmes au contrôle nous font comprendre tant bien que mal, de se rendre au bureau information à l’entrée du site. Y’a du tangage dans notre groupe. Nous commençons à grogner grave en français. Nos deux contrôleuses n’ont n’en rien à cirer. Elles ne cèdent aucun pouce de terrain.

-Informacion ! Portes bloquées !camera !impossible !

Les touristes derrières nous commencent à s’impatienter. Notre problème n’est pas le leur et ils sont en plein cania en train de griller..

 Nous sommes au bord de la crise de nerf. Nous baissons d’un ton et partons l’oreille basse au bureau d’information, plein d’amertume. La bouche pleine de vinaigre…

Miracle !

Sur le site d’information, nous sommes reçus par des charmantes personnes qui parlent notre langue. Elles sont au parfum de notre histoire par les talkies walkies des gardiens. En deux ou trois mouvements, elles modifient le code barre des horaires de nos billets. Cela nous  permet de rentrer immédiatement. Nous les remercions chaleureusement. On en pleurerait de joie. Vive l’Espagne !

 Ouf ! Nous repassons sans faire la queue devant le monsieur et les dames au tourniquet et nous voici dans la place. On a perdu 1h30… !

Le palais des Nasrides ne se décrit pas. Il faut le voir. Nous sommes sur notre cul ! D’ailleurs l’ensemble de l’Alhambra est incroyable.  La partie musulmane est de toute beauté Par contre le palais construit par Charles Quint n’est pas terrible. Le musée nouvellement crée en sous-sol est bien. On peut y voir divers objets de la période musulmane et des armes xv et xvi siècle, période chrétienne.

Nous visitons l’ensemble du site jusqu’à 13h30. Les jardins sont ombragés et la multitude de fontaines humidifient l’air… Une scène du film « La folie des grandeurs  « a dû être tournée ici, dans les jardins en labyrinthes…  Il commence à faire vraiment chaud. Nous rentrons à l’hôtel par le bus bondé. Nous  sommes fourbus mais contant !

Ce soir petite balade dans le centre de Grenade et sur les hauteurs. Nous dînons à la fraiche sur une place ou les autochtones s’activent d’un pas pressés.